Que ce soit de la prévention, du maintien en forme, de la rééducation, ou du traitement de douleur, le chiropracteur vous proposera les ajustements adéquats.
Une tendinite (ou tendinopathie) est une condition caractérisée par une atteinte d'un tendon. Les tendons sont des structures fibreuses (composés à 70% d’eau) qui relient les muscles aux os, permettant ainsi le mouvement des articulations. A savoir qu’ils hébergent également des récepteurs permettant au cerveau de percevoir la tension du tendon et aident à apprécier la nature du mouvement (proprioception).
Depuis que l’on sait que ces pathologies sont souvent non inflammatoires mais plutôt une dégénérescence des tissus tendineux, le terme « tendinopathie » est préféré à « tendinite » (le suffixe -ite signifiant « inflammation »).
Les tendinites peuvent affecter différentes parties du corps, telles que le pied (tendinite du tendon d'Achille), les genoux (tendinite du tendon rotulien), les hanches (tendinites du moyen fessier), les poignets (ténosynovite de De Quervain), les coudes (épicondylites ou épithrochléites), les épaules (tendinites de la coiffe des rotateurs ou du long tendon du bicepse).
Une entorse est une blessure qui survient au niveau d'une articulation, généralement causée par une torsion ou un mouvement brusque. Elle affecte les ligaments, qui sont des tissus fibreux, reliant deux os, responsables de la stabilité et du maintien des articulations. L'entorse la plus courante est l'entorse de la cheville.
1. Evaluation précise : Les chiropracteurs sont formés pour évaluer et diagnostiquer les problèmes du système neuro-musculo-squelettique (TMS), notamment les causes de la douleur vertébrale. Ils peuvent effectuer un examen approfondi de votre dos :
Cet examen permet de déterminer la source exacte de votre mal de dos comme l’arthrose, les maladies inflammatoires, les névralgies (irritations de nerfs).
En fonction des résultats de cet examen physique, le chiropracteur peut demander des examens complémentaires (prises de sang, radios, scanner, IRM …) afin de confirmer ou d’infirmer les pistes diagnostiques. En se basant sur ces éléments, il est possible de proposer les options thérapeutiques possibles les plus pertinentes. Dans le cas où la cause déterminée sort du domaine de compétence du chiropracteur, il saura référer le patient vers un autre praticien de santé.
Anatomiquement, la colonne vertébrale est composée de l’alternance de structures osseuses solides (les vertèbres) et de structures fibreuses élastiques (le disque intervertébral). Cette superposition permet la formation d’un canal qui contient et protège la moelle épinière. Les disques intervertébraux sont formés d'anneau fibreux (annulus fibrosus) entourant un noyau gélatineux (nucleus pulposus) au centre. Ces disques agissent comme des amortisseurs et comme axe de mouvement permettant la flexibilité de la colonne vertébrale.
Une hernie discale se produit lorsque le noyau gélatineux du disque s’infiltre à travers une faiblesse ou une déchirure dans l'anneau externe faisant bomber le disque. Ce mécanisme peut se produire en raison de l'usure normale liée à l'âge, de mouvements brusques, du port d’objets lourds ou de traumatismes. Il est à noter que les mécanismes intimes de formation des hernies discales ainsi que leurs facteurs de risque sont encore mal connus.
Une hernie discale peut se former avec peu ou pas de symptômes associés. Ainsi, on estime qu’entre 30 et 40% des personnes sans douleurs ont une hernie discale lombaire que l’on peut retrouver aux imageries.
Le torticolis est défini par la contraction involontaire et douloureuse des muscles de la nuque. On parle également de cervicalgie commune ou non spécifique.
Le torticolis se déclenche brutalement, souvent le matin ou la nuit. Les facteurs de risque sont les activités professionnelles ou sportives, les mauvaises postures prolongées, la fatigue, l’anxiété ou l’arthrose. Par exemple, une position de lecture prolongée avec un smartphone, la tête en forte flexion peut provoquer ce genre de raideur musculaire au niveau de la nuque.
Typiquement, on observe une limitation importante de la mobilité cervicale et une position caractéristique de la tête penchée et en rotation.
Parfois, des maux de tête sont observés à cause de la tension des muscles paravertébraux cervicaux qui irradient vers le crâne.
Le torticolis est parfois confondu avec le « coups du lapin » qui est une cervicalgie traumatique souvent observée après un accident de la route ou une chute sur la tête.
Le torticolis n’est pas non plus une névralgie cervico-brachiale (NCB). Cette dernière est caractérisée par une douleur au niveau du cou, le plus souvent d’un seul côté, avec des irradiations dans l’épaule, le bras et/ou la main. La NCB est la conséquence d’une irritation de nerfs à l’émergence de la colonne vertébrale cervicale par des phénomènes arthrosiques, une hernie discale, suite à des efforts ou suite à un traumatisme.
Les maux de tête, également appelés céphalées, sont des symptômes gênants ou douloureux localisés au niveau du crâne. Ils sont fréquemment décrits aussi bien chez les adultes que chez les enfants. Toutefois, tous les maux de tête ne se valent pas, que ce soit en termes de cause, d’intensité ou de gravité. On retrouve plusieurs grandes catégories de céphalées :
Ce sont les plus fréquentes mais elles sont bénignes. Elles se présentent plus volontiers en fin de journée ou avec la fatigue ou le stress. Elles sont décrites comme des douleurs à type de pression, le plus souvent des deux côtés du crâne et au niveau du front. Les crises durent de quelques minutes à plusieurs jours et sont d’intensité légère à modérées. Elles ne sont pas majorées par l’activité physique et ne présentent pas de nausées/vomissements et rarement une photophobie (sensibilité importante à la lumière) ou une phonophobie (sensibilité importante aux sons).
Une névralgie est une affection douloureuse, parfois intense, d’un nerf. La douleur se localise sur le trajet du nerf ou de ses branches. Les névralgies courantes comprennent la névralgie faciale (trigéminale), la névralgie occipitale (névralgie d’Arnold), la névralgie intercostale, la névralgie cervico-brachiale, le syndrome du canal carpien, le syndrome du canal ulnaire, la névralgie sciatique, la crucralgie, etc. Les céphalées (maux de tête) peuvent également être associées à des névralgies.
Les symptômes d'une névralgie peuvent varier en fonction de la localisation et du nerf affecté. Les douleurs peuvent être brûlantes, lancinantes, électriques ou en éclair. Les zones touchées peuvent être sensibles au toucher (hyperesthésie ou allodynies) et présenter une sensation d'engourdissement ou de picotement/fourmillement.
Les névralgies peuvent être causées par divers facteurs. Les causes courantes comprennent la compression du nerf par des structures environnantes comme les muscles, les vaisseaux sanguins, les tumeurs, les hernies discales ou les excroissances osseuses (ex : arthrose). Les lésions nerveuses dues à des traumatismes, des infections, des inflammations ou des pathologies des nerfs peuvent également entraîner une névralgie. Parfois, la cause précise de la névralgie est difficile à déterminer.