Que ce soit de la prévention, du maintien en forme, de la rééducation, ou du traitement de douleur, le chiropracteur vous proposera les ajustements adéquats.
Une tendinite (ou tendinopathie) est une condition caractérisée par une atteinte d'un tendon. Les tendons sont des structures fibreuses (composés à 70% d’eau) qui relient les muscles aux os, permettant ainsi le mouvement des articulations. A savoir qu’ils hébergent également des récepteurs permettant au cerveau de percevoir la tension du tendon et aident à apprécier la nature du mouvement (proprioception).
Depuis que l’on sait que ces pathologies sont souvent non inflammatoires mais plutôt une dégénérescence des tissus tendineux, le terme « tendinopathie » est préféré à « tendinite » (le suffixe -ite signifiant « inflammation »).
Les tendinites peuvent affecter différentes parties du corps, telles que le pied (tendinite du tendon d'Achille), les genoux (tendinite du tendon rotulien), les hanches (tendinites du moyen fessier), les poignets (ténosynovite de De Quervain), les coudes (épicondylites ou épithrochléites), les épaules (tendinites de la coiffe des rotateurs ou du long tendon du bicepse).
Dans certains cas, des examens complémentaires tels qu'une échographie ou une IRM peuvent être nécessaires pour évaluer l'étendue de la lésion et guider le traitement.
La tendinite ou tendinopathie est causée par un excès de contrainte sur le tendon et/ou des périodes insuffisantes de repos entre les efforts. Les fibres du tendon se modifient et s’épaississent. On les observe par exemple après de longues périodes d’utilisation d’un clavier d’ordinateur, un weekend de jardinage inhabituel, une marche plus longue qu’à l’accoutumée ou un effort sportif trop intense ou avec une technique mal maîtrisée.
Si ces douleurs sont présentes, il faut diminuer la charge, l’intensité, la répétition et/ou modifier la technique pour retrouver un mouvement indolore.
La durée d'une tendinite traitée dépend de divers facteurs tels que la gravité de la lésion, la réactivité pour démarrer un traitement et les mesures prises pour favoriser la guérison. Avec un traitement approprié comprenant des étirements ciblés, de la rééducation et des techniques de soulagement de la douleur comme la chiropraxie, la guérison d'une tendinite peut prendre de quelques semaines à plusieurs mois.
Si une tendinite n'est pas traitée ou si les mesures préventives appropriées ne sont pas prises, elle peut persister pendant une période plus longue et même devenir chronique.
Il est important de souligner que certaines tendinites légères peuvent se résorber toutes seules en diminuant la charge et en augmentant progressivement le retour à l’activité normale.
En revanche, pour les autres, il est nécessaire de consulter un professionnel de la santé, tel qu'un médecin, un chiropracteur ou un kinésithérapeute, pour obtenir un diagnostic précis et un plan de traitement approprié.
Une entorse est une blessure qui survient au niveau d'une articulation, généralement causée par une torsion ou un mouvement brusque. Elle affecte les ligaments, qui sont des tissus fibreux, reliant deux os, responsables de la stabilité et du maintien des articulations. L'entorse la plus courante est l'entorse de la cheville.
Le traitement d'une entorse dépend de sa gravité. Les entorses sont généralement classées en trois degrés :
Entorse bénigne (degré 1) : Les ligaments sont étirés, mais il n'y a pas de déchirure significative. L'entorse est légère et la récupération est souvent rapide.
Entorse modérée (degré 2) : Les ligaments sont partiellement déchirés, entraînant une certaine instabilité de l'articulation. La récupération peut prendre plusieurs semaines.
Entorse grave (degré 3) : Les ligaments sont complètement déchirés, provoquant une instabilité importante de l'articulation. La récupération peut prendre plusieurs mois et nécessiter une rééducation intensive.
Lorsque vous avez une entorse, il est important de suivre les étapes suivantes, issues des dernières recommandations internationales. Il est possible de s’en souvenir grâce à l’acronyme PEACE & LOVE :
Réaliser le « PEACE » immédiatement après l’entorse (dans les 48-72h après le traumatisme) :
P / Protéger : Il est essentiel de diminuer les contraintes sur l'articulation blessée pour réduire la douleur. Dans les cas plus graves, une attelle ou une orthèse peut être utilisée pour immobiliser l'articulation.
E / Élévation : Élever l'articulation blessée au-dessus du niveau du cœur peut aider à réduire le gonflement en favorisant le drainage lymphatique.
A / éviter les Anti-inflammatoires (Ibuprofen, voltaren, glace …). Ils ralentissent la vitesse de réparation des tissus.
C / Compression : Envelopper l'articulation blessée avec un bandage de compression (taping compressif) peut aider à réduire le gonflement.
E / Éduquer pour éviter une surmédicalisation (traitements passifs répétés comme le massage, les investigations inutiles et les médicaments non essentiels)
Ensuite, lors de la rémission qui dépendra du grade de l’entorse, la reprise d’activité est guidé par le « LOVE » :
L / Load : remettre en charge progressivement l’articulation dans des mouvements non douloureux.
O / Optimisme : être positif est primordial dans la vitesse de guérison et la perception de la douleur.
V / Vascularisation : Le tissu endommagé doit être sollicité par des activités cardio-vasculaires douces et indolores pour améliorer son métabolisme.
E / Exercices : pour gagner de l’amplitude, de la force et de l’équilibre (proprioception)
Il est important de consulter un professionnel de la santé pour évaluer la gravité de l'entorse et déterminer si une radiographie est nécessaire pour exclure une éventuelle fracture associée.
En ce qui concerne la possibilité de marcher avec une entorse, cela dépend de la gravité de la blessure. Dans les cas bénins et modérés, il est souvent possible de marcher malgré une certaine gêne. Cependant, il est important de ne pas forcer et de suivre les recommandations du professionnel de la santé pour éviter d'aggraver la blessure.
1. Evaluation précise : Les chiropracteurs sont formés pour évaluer et diagnostiquer les problèmes du système neuro-musculo-squelettique (TMS), notamment les causes de la douleur vertébrale. Ils peuvent effectuer un examen approfondi de votre dos :
Cet examen permet de déterminer la source exacte de votre mal de dos comme l’arthrose, les maladies inflammatoires, les névralgies (irritations de nerfs).
En fonction des résultats de cet examen physique, le chiropracteur peut demander des examens complémentaires (prises de sang, radios, scanner, IRM …) afin de confirmer ou d’infirmer les pistes diagnostiques. En se basant sur ces éléments, il est possible de proposer les options thérapeutiques possibles les plus pertinentes. Dans le cas où la cause déterminée sort du domaine de compétence du chiropracteur, il saura référer le patient vers un autre praticien de santé.
2. Traitements spécifiques : Les chiropracteurs utilisent une variété de techniques pour traiter la douleur vertébrale. L'ajustement chiropratique est l'une des techniques les plus couramment utilisées : elle consiste en des manipulations manuelles précises ou mécaniquement assistées ou des mobilisations de la colonne vertébrale et des articulations pour restaurer une mobilité et une fonction optimale. Ces ajustements visent à réduire la douleur, améliorer la mobilité et favoriser la guérison.
3. Approche holistique : Les chiropracteurs adoptent une approche holistique de la santé, en considérant le corps dans son ensemble. Ils prennent en compte les facteurs de style de vie (alimentation, sommeil, …), les antécédents médicaux et les habitudes posturales et de mouvement pour déterminer les facteurs contributifs au mal de dos. Ils peuvent également recommander des modifications du mode de vie, des exercices spécifiques et des conseils ergonomiques pour aider à prévenir les problèmes futurs et à maintenir une santé optimale.
4. Traitement non invasif : Les traitements chiropratiques sont non invasifs, ils évitent ou limitent l’utilisation des médicaments (anti-inflammatoires, antidouleurs, myorelaxants) et de la chirurgie. Cela peut être une alternative intéressante pour les personnes qui préfèrent des approches plus naturelles et non médicamenteuses pour la gestion de la douleur et la récupération.
5. Gestion à long terme : Les chiropracteurs peuvent également travailler avec vous afin de développer un plan de gestion à long terme pour vos maux de dos. Cela peut inclure des recommandations d'exercices, des techniques d'auto-soins et des ajustements réguliers pour maintenir un bon fonctionnement et une bonne santé de votre colonne vertébrale.
Il existe plusieurs mesures que vous pouvez prendre pour soulager le mal de dos. Voici quelques conseils généraux qui peuvent vous aider :
1. Reposez-vous (mais pas trop !) et évitez les activités qui aggravent la douleur : Il peut être utile de diminuer temporairement les contraintes exercées sur les vertèbres, les disques intervertébraux et les nerfs. Attention cependant, l'immobilité prolongée n'est pas recommandée, même lors de douleurs aigües. Il est important de maintenir une activité physique, même légère, pour éviter l’enraidissement des muscles et des articulations du rachis.
2. Appliquez de la chaleur ou du froid : L'application de compresses chaudes ou froides peut aider à soulager la douleur vertébrale. L'application de chaleur peut aider à détendre les muscles et à améliorer la circulation sanguine, tandis que l'application de froid a un effet anti-inflammatoire et anti-douleur. Essayez les deux méthodes et utilisez celle qui vous procure le plus de soulagement. Attention, en cas de douleur aigüe d’aspect inflammatoire, évitez l’utilisation de froid, elle pourrait ralentir la réparation des tissus notamment en cas de hernies discales récentes, de lésions musculaires ou articulaires récentes. Gardez à l’esprit que le froid et le chaud sont des solutions de très court terme.
3. Adoptez une bonne posture : Une mauvaise posture prolongée peut aggraver le mal de dos. Veillez à maintenir une posture correcte lorsque vous êtes assis ou debout. Utilisez un support lombaire ou un oreiller approprié pour maintenir une position assise confortable et évitez de vous affaisser. Utilisez la douleur comme guide pour déterminer les positions à éviter.
4. Pratiquez des exercices d'étirement et de renforcement : Les exercices d'étirement actifs doux peuvent aider à soulager les tensions musculaires et à améliorer la flexibilité. Les exercices de renforcement du dos, des muscles abdominaux et des muscles fessiers peuvent également contribuer à stabiliser la colonne vertébrale et le bassin et à réduire la douleur de la colonne vertébrale. Consultez un professionnel de la santé, comme un chiropracteur, pour obtenir des recommandations d'exercices spécifiques adaptés à votre condition.
5. Évitez de porter des charges lourdes : Si vous devez soulever des objets, assurez-vous de le faire de manière appropriée et ne forcez pas si la douleur est présente. Demandez de l'aide si nécessaire.
6. Consultez un professionnel de la santé : Si la douleur vertébrale persiste ou s'aggrave, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé, comme un chiropracteur. Il pourra évaluer votre condition, déterminer la cause du mal de dos (musculaire, articulaire, disque intervertébral, nerf…) et recommander des traitements appropriés, tels que des ajustements chiropratiques.
Il est important de noter que ces conseils généraux peuvent être utiles pour un mal de dos temporaire et léger. Si vous souffrez de mal de dos chronique, intense, inflammatoire ou accompagné de symptômes plus graves comme une sciatique, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé pour une évaluation approfondie et un traitement approprié.
Il est important de garder à l’esprit qu’un mal de dos n’est jamais que musculaire.
Ainsi, les muscles, les articulations et le système nerveux travaillent ensemble. Un muscle contracté est, sauf en cas de lésion musculaire, la résultante d’un travail du système nerveux qui cherche à s’adapter à un problème local ou général. Ainsi, si une vertèbre a une limitation de mouvement par rapport à une autre, les récepteurs locaux enverrons moins informations vers le cerveau qui sera moins capable d’estimer la position précise de ces segments. Le système nerveux pourra décider d’une augmentation de la tonicité musculaire autour de ces vertèbres pour diminuer le risque de lésion potentielle et ainsi « protéger » la zone. Dans ce cas, plutôt que de détendre directement le muscle par un massage, il suffit de redonner une bonne mobilité au segment vertébral ce qui engendre un relâchement des tensions musculaires compensatoires
Il est important de noter que la douleur vertébrale peut être causée par plusieurs facteurs, tels que des problèmes articulaires, des troubles du système nerveux ou des affections plus graves comme des inflammations.
Si votre mal de dos perdure ou si vous avez des doutes quant à son origine, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé, comme un chiropracteur. Il pourra effectuer une évaluation complète et déterminer la cause précise. Il sera en mesure de recommander le traitement approprié en fonction de votre situation spécifique pour soulager votre état.
Anatomiquement, la colonne vertébrale est composée de l’alternance de structures osseuses solides (les vertèbres) et de structures fibreuses élastiques (le disque intervertébral). Cette superposition permet la formation d’un canal qui contient et protège la moelle épinière. Les disques intervertébraux sont formés d'anneau fibreux (annulus fibrosus) entourant un noyau gélatineux (nucleus pulposus) au centre. Ces disques agissent comme des amortisseurs et comme axe de mouvement permettant la flexibilité de la colonne vertébrale.
Une hernie discale se produit lorsque le noyau gélatineux du disque s’infiltre à travers une faiblesse ou une déchirure dans l'anneau externe faisant bomber le disque. Ce mécanisme peut se produire en raison de l'usure normale liée à l'âge, de mouvements brusques, du port d’objets lourds ou de traumatismes. Il est à noter que les mécanismes intimes de formation des hernies discales ainsi que leurs facteurs de risque sont encore mal connus.
Une hernie discale peut se former avec peu ou pas de symptômes associés. Ainsi, on estime qu’entre 30 et 40% des personnes sans douleurs ont une hernie discale lombaire que l’on peut retrouver aux imageries.
Parfois, la hernie discale peut générer, lors de sa formation, une forte inflammation et irriter ou compresser les racines nerveuses ou la moelle épinière, entraînant des symptômes tels que :
1. Douleur : La douleur peut être ressentie localement dans la région de la hernie discale et/ou se propager le long du nerf affecté (névralgie). Par exemple, une hernie discale lombaire peut provoquer une lombalgie qui irradie dans les fesses, les jambes et les pieds, ce que l’on nomme une sciatique.
2. Engourdissement ou faiblesse : L’irritation des nerfs peut entraîner des sensations d'engourdissement, de picotements, de fourmillements (paresthésies) ou une faiblesse musculaire. En cas de compression nerveuse ou de la moelle épinière, la faiblesse musculaire peut-être importante et associée à une fonte du muscle (amyotrophie) ainsi qu’à des difficultés pour bouger la partie du corps associée ou située plus bas. Par exemple, une hernie discale cervicale peut entrainer une myélopathie cervicale avec pour symptômes une faiblesse musculaire dans les jambes et des pertes d’équilibres.
3. Altération des fonctions : Dans certains cas rares mais graves, une hernie discale peut provoquer des problèmes de contrôle des sphincters de la vessie ou des intestins.
Le diagnostic d'une hernie discale symptomatique est basé sur l'anamnèse des symptômes et un examen physique. Il sera confirmé par des examens d'imagerie tels que des IRM (imagerie par résonance magnétique) ou des scanners (tomodensitométrie).
Compte tenu de la grande proportion de hernie discale non symptomatique, la découverte de hernie discale sur une imagerie sans réalisation d’une anamnèse et d’un examen physique complet ne permet pas de statuer sur le lien entre la hernie discale observée et les symptômes
Le chiropracteur, du fait de sa formation longue de plus de 5000 heures, peut réaliser une anamnèse et un examen physique complet (tests orthopédiques, examens neurologiques…) afin de déterminer si le symptôme est en lien avec une hernie discale vertébrale.
Il pourra être amené à demander des examens complémentaires pour étayer ses pistes diagnostiques. Le chiropracteur est ainsi en mesure de mettre en place un plan de traitement adapté à la problématique spécifique du patient et d’utiliser les techniques les plus efficaces dans un cadre sécuritaire.
Le torticolis est défini par la contraction involontaire et douloureuse des muscles de la nuque. On parle également de cervicalgie commune ou non spécifique.
Le torticolis se déclenche brutalement, souvent le matin ou la nuit. Les facteurs de risque sont les activités professionnelles ou sportives, les mauvaises postures prolongées, la fatigue, l’anxiété ou l’arthrose. Par exemple, une position de lecture prolongée avec un smartphone, la tête en forte flexion peut provoquer ce genre de raideur musculaire au niveau de la nuque.
Typiquement, on observe une limitation importante de la mobilité cervicale et une position caractéristique de la tête penchée et en rotation.
Parfois, des maux de tête sont observés à cause de la tension des muscles paravertébraux cervicaux qui irradient vers le crâne.
Le torticolis est parfois confondu avec le « coups du lapin » qui est une cervicalgie traumatique souvent observée après un accident de la route ou une chute sur la tête.
Le torticolis n’est pas non plus une névralgie cervico-brachiale (NCB). Cette dernière est caractérisée par une douleur au niveau du cou, le plus souvent d’un seul côté, avec des irradiations dans l’épaule, le bras et/ou la main. La NCB est la conséquence d’une irritation de nerfs à l’émergence de la colonne vertébrale cervicale par des phénomènes arthrosiques, une hernie discale, suite à des efforts ou suite à un traumatisme.
Il est normalement admis qu’un torticolis se résorbe tout seul en 1 semaine. Un torticolis qui se prolonge au delà n’est probablement pas un torticolis …
Pour être certain de savoir de quel type de maux vous souffrez, il est plus sûr de consulter un professionnel de la santé comme un chiropracteur. Ainsi, ce dernier est capable, de part sa formation, d’évaluer les cervicalgies et de déterminer s’il s’agit d’un torticolis par exemple. Il peut ainsi proposer les traitements les plus adaptés et les meilleurs exercices (étirements, renforcement, …) afin de calmer les raideurs des vertèbres cervicales et de soulager au plus tôt ces cervicalgies.
Les maux de tête, également appelés céphalées, sont des symptômes gênants ou douloureux localisés au niveau du crâne. Ils sont fréquemment décrits aussi bien chez les adultes que chez les enfants. Toutefois, tous les maux de tête ne se valent pas, que ce soit en termes de cause, d’intensité ou de gravité. On retrouve plusieurs grandes catégories de céphalées :
Ce sont les plus fréquentes mais elles sont bénignes. Elles se présentent plus volontiers en fin de journée ou avec la fatigue ou le stress. Elles sont décrites comme des douleurs à type de pression, le plus souvent des deux côtés du crâne et au niveau du front. Les crises durent de quelques minutes à plusieurs jours et sont d’intensité légère à modérées. Elles ne sont pas majorées par l’activité physique et ne présentent pas de nausées/vomissements et rarement une photophobie (sensibilité importante à la lumière) ou une phonophobie (sensibilité importante aux sons).
Les vraies migraines sont caractérisées par des douleurs pulsatiles. Elles se présentent d’un seul côté de la tête (rarement des deux côtés) au cours d’une crise. Leur intensité est modérée à sévère. Elle est majorée par l’activité physique même légère. Elle est fréquemment accompagnée de nausées/vomissements, de sensibilité à la lumière (photophobie) et au son (phonophobie), rarement aux odeurs. Il est possible d’observer des symptômes au niveau de la sphère ORL comme des écoulements nasaux.
Certains patients migraineux ressentent une aura avant le début de la crise : il s’agit de symptômes touchant la vision (migraine ophtalmique) la plupart du temps mais peuvent se manifester au niveau sensitif ou neurologique. Ils se présentent d’un seul côté du corps, surviennent progressivement, durent plus de 5 minutes et sont complètement réversibles à la fin de la crise.
Il s’agit de l’irritation d’un nerf émergeant à la base du crâne (nerf d’Arnold ou nerf grand occipital). Les douleurs se manifestent d’un seul côté à type de décharge électrique ou de brulure le long de l’occiput (partie arrière du crâne) pouvant remonter derrière l’oreille, parfois jusqu’à l’oeil. La douleur peut être augmentée ou déclenchée par une pression à la base du crâne ou certains mouvements cervicaux.
(Ou céphalée en grappe / cluster headache)
Ces maux de tête se présentent d’un seul côté au niveau de l’oeil, du front ou de la tempe. Les douleurs sont très intenses, se présentant par crise de 15 min à 3 heures pouvant être quotidiennes. Du même côté, l’oeil est rouge, larmoyant, congestionné et la paupière tombante. Il n’y a aucune douleur entre les crises.
La maladie de Horton est une inflammation de l’artère temporale (artérite temporale). Elle est caractérisée par des douleurs intenses, diurnes et nocturnes au niveau de la zone temporale du crâne. Elle empêche le sommeil (insomniante) et est retrouvée chez les personnes de plus de 50 ans. Les médicaments antidouleurs sont sans effet.
Il peut s’agir de douleurs liées à la prise excessive d’antalgiques (dans le cadre de migraine par exemple) ou d’intoxication à l’alcool ou au monoxyde de carbone.
Liées à une pathologie intracrânienne ou à un traumatisme crânien ou cervical
Ces céphalées peuvent être consécutives à :
Du fait de la forte diversité des causes de maux de tête, il est important de consulter un professionnel de la santé qui saura mettre un nom face à vos douleurs. Les traitements envisagés et leur efficacité pour soulager les douleurs dépendent entièrement de l’étiquetage de la céphalée.
Vos chiropracteurs sont en mesure de réaliser ce type d’évaluation, et ils sauront éventuellement vous recommander des examens complémentaires en cas de besoin.
Les traitements médicaux (ou l’automédication) préconisés pour une majorité de ces céphalées sont à base d’anti-inflammatoire (ibuprofen…) ou de paracétamol.
Le traitement en chiropraxie est également efficace et permet de diminuer ces doses de médicament ou dans certains cas de s’en passer.
Une névralgie est une affection douloureuse, parfois intense, d’un nerf. La douleur se localise sur le trajet du nerf ou de ses branches. Les névralgies courantes comprennent la névralgie faciale (trigéminale), la névralgie occipitale (névralgie d’Arnold), la névralgie intercostale, la névralgie cervico-brachiale, le syndrome du canal carpien, le syndrome du canal ulnaire, la névralgie sciatique, la crucralgie, etc. Les céphalées (maux de tête) peuvent également être associées à des névralgies.
Les symptômes d'une névralgie peuvent varier en fonction de la localisation et du nerf affecté. Les douleurs peuvent être brûlantes, lancinantes, électriques ou en éclair. Les zones touchées peuvent être sensibles au toucher (hyperesthésie ou allodynies) et présenter une sensation d'engourdissement ou de picotement/fourmillement.
Les névralgies peuvent être causées par divers facteurs. Les causes courantes comprennent la compression du nerf par des structures environnantes comme les muscles, les vaisseaux sanguins, les tumeurs, les hernies discales ou les excroissances osseuses (ex : arthrose). Les lésions nerveuses dues à des traumatismes, des infections, des inflammations ou des pathologies des nerfs peuvent également entraîner une névralgie. Parfois, la cause précise de la névralgie est difficile à déterminer.
Le traitement d'une névralgie vise généralement à soulager la douleur et à traiter la cause sous-jacente. Voici quelques approches de traitement courantes :
Il est important de consulter un professionnel de la santé comme un chiropracteur pour obtenir un diagnostic précis de la névralgie et un plan de traitement adapté à votre situation spécifique. Des examens tels qu'une IRM ou d'autres tests peuvent être nécessaires pour évaluer l'état des nerfs et identifier les éventuelles lésions ou anomalies en cause.
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Basé sur 81 Avis
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Alexis Cortina et Thomas Gamelon chiropracteur
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